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Journal le Renard

Organe de presse écrite Indépendant

Cacophonie Judiciairo–tribal à Djibouti

Cacophonie  Judiciairo–tribal à Djibouti

Conséquences et Risques pour un défaut d’engagement assumé…

Dans une société moderne comme la notre et à l’aube du 21ème siècle, tout litige quelconque entre personnes est amené à être traiter par l’unique et seule entité constitutionnellement compétente, c'est-à-dire le pouvoir judiciaire et ce, conformément aux législations en vigueur en République de Djibouti. Ladite entité (le pouvoir judiciaire), a pour mission première comme prescrit par notre constitution suivant ses rôles et ses attributions, d’assurer la sécurité des biens et des personnes voire d’empêcher tout acte pouvant être nuisible à l’ordre ou à la stabilité publique.

En l’absence de ceci, et éventuellement si l’autorité judiciaire omet d’agir à l’encontre d’actes pouvant gravement porter atteinte à la sécurité des biens et des personnes, cela pourrait donc nécessairement amené à penser qu’elle s’en porterait soit indirectement partie prenante du trouble à l’ordre public causé à cet effet, soit implicitement complice de l’envenimement d’une situation en cause. De manière générale toute omission de rétablir ou d’assurer l’ordre public, engage systématiquement la responsabilité de l’autorité judiciaire et publique, laquelle doit obligatoirement empêcher toute anarchie d’avoir lieu, pour notamment faire respecter pleinement et dignement l’état de droit.

Le cas échéant, ce manque ou défaut d’engagement illégitimement manifesté de la part du Ministère public soit par incompétence ou soit par pure négligence sciemment opérée, pourrait potentiellement conduire à des conséquences désastreuses sur le plan sociétal, susceptible d’introduire insidieusement l’anarchie dans les mœurs d’une société moderne comme la notre. Pourquoi donc ne pas agir, lorsqu’il est possible de le faire (agir pour prévenir, mais aussi pour réprimer) ??? Question de principe et de logique…

 

Une affaire judiciaire comme pas les autres:

Du déni de justice anarchique, assimilé à du conflit de cogérance ésotérique…

 

L’affaire judiciaire en question voire l’incroyable cacophonie Judiciairo-juridique qui a tant suscité notre intérêt en raison de ses potentielles et dangereuses tentacules pouvant notoirement impactées notre société,  oppose d’une part la société de transports NBC SARL légalement représentée par son Gérant officiel et actionnaire majoritaire en l’occurrence Mr Nasser Abdillahi Nour, et d’autre part Mr Chirdon Khaireh Chirdon, simple actionnaire de cette même société et ce, pour des multiples faits d’entrave à la gérance de ladite société reprochés contre ce dernier.

La société NBC SARL a été créée le 15 Août 2006 puis inscrite dans le registre central de commerce (n°d’immatriculation 8189B/SARL) par plusieurs associés. Spécialisée dans le domaine du transport terrestre Urbain et Interurbain des personnes,  la NBC SARL dispose d’un parc d’environ une trentaine de bus dont elle dessert régulièrement le transport en commun de particuliers et de différentes entreprises ou organisations sociales, à savoir l’Hôtel Kempinski, les Ets Marill, l’ATS-FFDJ (Association Transport Scolaire des Familles FFDJ), la BDCD et l’AMCCC-FD (l’Association Mascali Corps Consulaire et Civil Français-Djiboutien).

Le 10 Juillet 2014, Mr Nasser Abdillahi Nour, principal actionnaire majoritaire de la société en question, est nommé sur procès-verbal d’une réunion extraordinaire des associés en qualité de Gérant officiel de la NBC SARL. L’entreprise a depuis énormément prospéré et jouissait d’une excellente marque de confiance auprès de ses partenaires, des particuliers ainsi qu’auprès des différentes institutions financières de la place. La NBC SARL a de manière significative contribué au développement socioéconomique du pays, en absorbant notamment un nombre important de nos concitoyens sans emplois.

Pour autant la bonne santé économique et administrative dont jouissait pleinement la NBC SARL s’est vue subitement compromise, à la suite de graves et présumées entraves commises à l’encontre de sa gérance par un de ses actionnaires, notamment Mr Chirdon Khaireh Chirdon. Dès lors que le gérant de ladite société en l’occurrence Mr Nasser Abdillahi Nour a déposé plainte contre cet associé pour présumer faux usage de faux, le débat juridique concernant cette affaire s’est vu bizarrement réorienter vers un conflit de gérance ésotérique. Un motif invoqué inexistentiel, car d’une part Mr Nasser Abdillahi Nour est en toute évidence le Gérant officiel de la NBC SARL conformément à la mise en conformité de l’ODPIC (Office Djiboutien de la Propriété Industrielle et Commerciale), et d’autre part Mr Chirdon Khaireh Chirdon ne peut en aucun prétendre à la gestion de cette société pour cause de son statut de fonctionnaire d’état lui en interdisant conformément à l’article n°7 de la Loi n°48/AN/83/1ère L du 26 Juin 1983. En tout étant de cause Mr Nasser Abdillahi Nour demeure le Gérant officiel de la NBC SARL, et sa gestion de ladite entreprise ne peut ni être remise en cause ou disputée sauf sur potentielle décision du conseil d’administration, ce qui n’est pas le cas. Dès lors que la tâche du Ministère public devrait se porter sur les faits d’entrave à la gérance de la société en question commis délibérément par Chirdon Khaireh Chirdon, le débat judiciaire s’est bizarrement porté sur un pseudo conflit de gérance jusqu’à là inexistant.

Agissant en toute impunité, Mr Chirdon Khaireh Chirdon aurait commis quelques temps plutard, des faits beaucoup plus graves et cette fois-ci, endommageant la vie économique de la NBC SARL. Les agissements de ce dernier auraient parfois eu recours à des agissements contraignants, parmi lequel il est à citer des intimidations à caractères tribales à l’encontre du gérant de la société en question en l’occurrence Mr Nasser Abdillahi Nour. Il lui serait même dit des propos d’incitation à la haine tribale de la sorte : « Tu vas repartir à Hargeisa si tu essayes de récupérer les biens de la société pris en otage ! ». Pourquoi un Djiboutien natif tel que Mr Nasser Abdillahi Nour devrait repartir à un endroit autre que son pays natal ???  

Une situation désobligeante qui a poussé le gérant de la société NBC SARL, a saisir une fois de plus le Procureur de la République, qu’il juge inopportune son inaction face à ses injustices notoires dont il aurait subi. Nous citons ces propos cités dans sa dernière plainte comme suit : « Je déplore à ce jour qu’aucune action ou mesure ont été entreprises de votre part pour aller à l’encontre de ces agissements ci-comme suit : Agression physique, prise en otage et confiscation des biens de la société (26 bus) ». Le gérant souligne même dans sa plainte, qu’il s’entretiendra avec le Président de la République, Magistrat en Chef, pour notamment obtenir réparation de l’injustice dont sa société en est victime (plainte enregistrée sous la RP n°1714/18 du 10/10/18). La société NBC SARL aurait donc accusé à cet effet, un arrêt de travail total et ce de manière anarchique.

Au vu de tout ceci et conformément aux documents fournis comme preuve à l’appui, comment pourrait-on expliquer cette anarchie totale et flagrante assimilée à du conflit de cogérance ésotérique ???

 

Mr SOUBER YOUSSOUF AHMED

Journaliste Indépendant

Cacophonie  Judiciairo–tribal à Djibouti
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