Le Centre National des Archives, une infrastructure pour l'essor du patrimoine culturel et historique

Le centre national des archives, un symbole fort et réel de l'amitié sino-djiboutienne...

Bâtiment flambant où vont bientôt siéger la Bibliothèque Nationale et le Centre des Archives Nationales...

Plus de 300.000 documents vont pouvoir stockés sur un espace de 16.000 mètres carrés de construits...

Un château d'eau qui dérange bizarrement la sécurité aérienne. Lorsque le ridicule l'emporte sur tout...

Le Centre National des Archives en cours d'être construit à Tora-Bora...

À Tora-Bora, à proximité de la tribune où jouxte la piste où s'y déroule le défilé militaire du 27 juin chaque année, est en train d'être construit le bâtiment du Centre National des Archives, qui comprend la Bibliothèque Nationale et les Archives Nationales. Projet financé par un don chinois à hauteur de 6 Milliards de nos Francs, la Bibliothèque Nationale comprend six salles de lecture, une salle d'exposition, une librairie et un magasin de stockage de livres important. Le dépôt légal de tout document produit en République de Djibouti, qu'il s'agisse d'un livre ou d'un journal, sera effectué à la Bibliothèque Nationale. Quant à l'enceinte des Archives Nationales, elle comprend un espace de stockage pour 300.000 documents, soit une proportion de 15 km linéaires. Sont également à sa disposition, une salle d'exposition, et un bâtiment administratif. Y seront stockés aux Archives Nationales, tout document de l'administration dont la durée d'utilité administrative (DUA) a été expirée. Le tout sera alimenté en électricité par des panneaux solaires, et en eau par un château d'eau de 24 mètres d'hauteur. D'ailleurs, ledit château d'eau risque d'être démoli en raison d'un pseudo gène exprimé par la sécurité aérienne. Quel avion vole à 24 mètres d'altitudes ? C'est une connerie au sens propre du terme. Pourquoi sinon avertir maintenant et non en amont des constructions opérées? Autrement dit, le Centre National des Archives permettra aux générations futures de s'imprégner de l'histoire notre pays, et à tout chercheur Djiboutien, de faire usage de cette logistique moderne, pour mener à bien ses recherches sur le patrimoine culturel et historique Djiboutien. La rédaction adresse ses sincères félicitations à la coopération sino-djiboutienne, et encourage ce genre de perspective à l'avenir. 

Un pays sans son histoire, est un pays qui n'existe pas...

Cela fait plus de quarante années, que les français, anciens colons de Djibouti, s'efforcent à empêcher à ce que la République puisse disposer d'un centre national des archives et d'une bibliothèque nationale. Mais voilà qu'aujourd'hui, le pays dispose d'un bâtiment flambant neuf qui puissent accueillir ces deux institutions, grâce à un don de 6 Milliards de francs Djibouti. Le chantier étant en cours de finalisation, les chinois remettront les clés en mains de ladite infrastructure aux Djiboutiens, au plutard en Septembre 2019. Quelle sera donc la suite à donner? Qu'allons-nous faire de ce précieux don offerts par nos amis chinois, lequel est capable de préserver notre patrimoine  culturel et historique ? 

Comment préserver le Centre National des Archives ???

Si ce superbe et précieux don n'est pas administré comme il se doit, il est sûr que cette infrastructure en sera dégradée et l'essence de ce projet rendue compromise à l'avenir. Deux points s'avèrent importants pour que le centre des archives nationales soit préserver au profit des générations futures, il s'agit:

- De lui garantir une autonomie administrative et financière (statut d'agence d'état et d'un budget conséquent);

- Et de nommer à sa tête, quelqu'un de compétent et d'une intégrité irréprochable;

Nous savons de sources sûres, qu'environ 120 jeunes étudiants diplômés de l'université de Djibouti ont été formés au métiers d'archivistes documentalistes et de bibliothécaires documentalistes, et dont les meilleurs d'entre eux ont effectué des formations à l'étranger. Si priorité n'est pas donnée à la bonne gouvernance du centre national des archives, et bien la politique du "Qui connaît qui" ne manquera pas d'être à son  rendez-vous, et le débouché de ces 120 jeunes universitaires ainsi que tout l'espoir fondé sur ce projet s'envoleront par un claquement de doigts. Aux fins de préserver le patrimoine culturel, historique et intellectuel de la République de Djibouti, le Centre National des Archives comprenant la Bibliothèque Nationale et les Archives Nationales, ne doit être mis sous la tutelle d'aucun ministère du Gouvernement. Il doit avoir une autonomie budgétaire et administrative à l'image de l'ANPH(traduisant une volonté politique ferme et forte), et doit au minimum disposer d'un budget d'un milliard de nos francs, afin de procéder au recrutement des 200 personnes consenties nécessaires pour la première année. La loi rectificative du Budget 2019 étant prévue d'être votée pour bientôt, une nécessité absolue devra être consentie pour la pérennité et la durabilité de ce projet, vu qu'il sera inauguré d'ici Septembre 2019. 

SOUBER YOUSSOUF 

Inauguration prévue pour Septembre 2019